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Implantation

L’implantation du projet est apparue comme une évidence.

 

La pointe du site, bénéficiant de vis-à-vis avec la Meuse, ainsi que de la future liaison avec le nouveau RAVeL, se trouvait être un lieu particulièrement qualitatif et posséder le dynamisme essentiel à l’élaboration d’un centre sportif.

 

Cependant, cette zone se trouvait également être l’aboutissement visuel de l’artère traversant le site de notre master plan. Bien que notion de culture physique puisse trouver des points communs dans de lointaines définitions du terme "fertile", cela semblait bien dérisoire comme arguments pour faire du projet la finalité visuelle de toute une traversée.  

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C’est donc dès le début qu’est née l’idée de fondre le projet dans le relief du parc mis en place dans le master plan. Le projet joue alors d’une certaine discrétion vis-à-vis des logements, leur offrant les vues vers l'espace vert que leur promettait le master plan. Cependant, il bénéficie tout de même d’une façade assumée ainsi que d’un espace scénique beaucoup plus à propos au sein de la zone d’activité économique.

 

Pour connecter cet espace public au parc, mais également créer des tensions entre les façades, le projet est scindé en deux parties par une rue, intérieure à sa composition mais extérieure à sa volumétrie.

Implantation
Contrepoint
Composition

Contrepoint

Modestie/Prétention

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Bien que le projet présente une certaine modestie en terme d’intégration, il est accompagné d’une tour d’escalade de 25 mètre de haut, n’accordant que peu d’importance à la discrétion du reste de l’ensemble.

Cette tour se comporte comme un signal, non pas uniquement pour le projet, mais également à l’échelle du site. Son caractère prétentieux a pour but d’attirer le regard, de susciter la curiosité, afin que le reste du projet soit d’autant plus insoupçonné depuis le parc.

C’est dans le contraste entre ces deux éléments que le projet tire une grande partie de son essence.

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Structure/Désordre

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On retrouve également un contrepoint dans la relation qui existe entre la géométrie du dessin de la toiture du projet et le caractère plus sauvage de la maille de composition du parc. Bien que tous les deux jouent sur le relief, la toiture se compose de façon beaucoup plus systémique, presque comme un pliage en papier, tandis que le modelage du parc s’exécute de façon beaucoup plus aléatoire.

Loin d’être un hasard, cette différence a pour but de faire sentir subtilement que quelque chose se passe, qu’une transition s’opère lorsque l’on passe de l’un à l’autre, et de nouveau, de venir renforcer un parti pris par un élément qui lui est opposé.

Composition

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